
Locations de courte durée au Canada : Défis et opportunités
Découvrez pourquoi soutenir l'industrie canadienne de la location à court terme est plus crucial que jamais. Nous allons identifier les moyens de le faire, comme faire entendre les droits des propriétaires, opérateurs et invités canadiens à travers des événements et des pétitions. La prochaine conférence CanStays est un centre de réseautage et d'apprentissage pour le secteur. Elle rassemble les leaders de l'industrie, les corps législatifs et les organismes touristiques pour discuter des défis et des solutions pour le secteur.
23 février 2024
Si vous êtes un opérateur de locations de courte durée au Canada, c'est un moment inquiétant pour vous, voire une menace critique pour votre entreprise. L'industrie souffre de réglementations générales qui négligent les avantages économiques et sociaux significatifs qu'elle offre aux Canadiens. La législation la plus récente et dévastatrice a été émise en Colombie-Britannique, une destination touristique mondialement connue.
Cet article explorera pourquoi le soutien à l'industrie canadienne de la location de courte durée est crucial maintenant plus que jamais. Nous identifierons les moyens de le faire, tels que défendre les droits des propriétaires, opérateurs et invités canadiens à travers des événements et des pétitions. La conférence CanStays à venir est un centre de réseautage et d'apprentissage pour l'industrie. Elle réunit les leaders du secteur, les organismes législatifs et touristiques pour discuter des défis et solutions pour le secteur.
À propos de la conférence annuelle 2024 de la CanStays Rental Alliance
Cette conférence est l'événement exclusif entièrement canadien pour l'industrie des locations de vacances au Canada. Cet événement annuel offrira la meilleure opportunité de se connecter, de réseauter et d'apprendre des leaders de l'industrie canadienne ainsi que des représentants législatifs et touristiques pour aider à protéger et soutenir le secteur des locations de vacances au Canada. Nous aborderons les questions complexes uniques au Canada, des questions économiques, environnementales, culturelles et politiques auxquelles l'industrie des locations de vacances est confrontée.
L'industrie des locations de vacances au Canada est attaquée par des réglementations généralisées qui ne tiennent pas compte de l'impact économique et social vital que l'industrie des locations de vacances apporte aux Canadiens. Cette conférence donnera aux Canadiens une voix législative pour réécrire le script et protéger les droits des propriétaires, opérateurs et invités.
Principaux défis des entreprises de location de courte durée au Canada
Les défis des locations de courte durée professionnelles au Canada proviennent d'une combinaison de facteurs réglementaires, de marché et opérationnels. À partir de l'analyse du marché et des conversations avec les opérateurs, nous avons identifié les principaux défis suivants :
Le chemin vers la professionnalisation
Malgré les progrès accomplis par l'industrie des locations de vacances ces dernières années, il reste encore de la place pour l'amélioration. Le secteur est devenu incontestablement une partie intégrante du paysage de l'hébergement, cependant, de mauvais acteurs existent toujours, ce qui ternit la réputation de l'industrie. Un autre défi est le manque d'unité parmi les opérateurs professionnels. Il n'y a pas assez d'organisations ayant le pouvoir de faire changer les choses, comme le font les associations hôtelières. Nous pouvons observer l'influence de cela dans la narration générale de la pression réglementaire sur les locations de courte durée. Les locations de courte durée doivent s'unir pour faire face à la concurrence de l'industrie hôtelière mieux organisée.
La différence entre opérateurs professionnels et amateurs
La plupart des plaintes visent généralement les hôtes qui ont une approche à court terme de l'entreprise. Ils privilégient les profits rapides plutôt que la croissance durable, la réputation professionnelle ou le bien-être du quartier de la propriété de location. Il est important de représenter l'industrie comme professionnelle et responsable. Voici les principales différences entre opérateurs professionnels et “amateurs” :
Conformité aux réglementations
Les entreprises hôtelières respectent strictement les lois locales, les réglementations et les codes de zonage affectant les locations de courte durée.
Contribution financière
Les opérateurs officiels paient des taxes et investissent dans des licences professionnelles.
Qualité, cohérence et expérience des invités
Les opérateurs professionnels garantissent des normes élevées de qualité et de cohérence dans leurs propriétés. Ils investissent dans une expérience fiable et confortable pour les invités.
Service client
Ils privilégient un excellent service client, offrant un soutien et répondant aux besoins des invités de manière rapide et efficace.
Durabilité et relations communautaires
Les professionnels sont attentifs à leur impact sur la communauté, s'efforçant de maintenir de bonnes relations avec les voisins et contribuant positivement à la région locale.
Structure d'entreprise
Ils opèrent souvent comme des entreprises enregistrées, avec les licences appropriées, une assurance et une conformité fiscale, reflétant un engagement à long terme envers leurs opérations.
2. Défis législatifs et réglementaires
Ces dernières années, le marché locatif canadien a connu des augmentations significatives. Cette flambée des prix locatifs a rendu la situation difficile pour beaucoup, surtout en pleine montée de l'inflation.
La frustration du public, alimentée par le lobby hôtelier, a identifié les locations de vacances comme un facteur contribuant à la crise de l'accès au logement abordable. Cela a conduit à la mise en œuvre récente de réglementations globales, limitant ou restreignant l'activité professionnelle des locations de vacances dans les provinces canadiennes.
3. Réduction de la rentabilité
Il y a une saturation élevée du marché, les coûts opérationnels ont augmenté et les réglementations locales restreignent les opérateurs. Avec le ralentissement de la “ruée vers l'or” post-pandémique et l'incertitude politique mondiale, beaucoup d'opérateurs n'observent pas le même niveau de revenus qu'auparavant.
Impact économique des locations de courte durée au Canada
La croissance des locations de courte durée a transformé le paysage de l'hôtellerie, incitant à des discussions sur le logement, les revenus et les implications politiques.
Les locations de vacances causent-elles la crise du logement ?
Une étude de l'Université McGill a révélé que la commercialisation des locations de vacances a retiré jusqu'à 14 000 unités du marché locatif à long terme. La recherche affirme que cela a conduit à d'énormes pénuries de logement et des problèmes d'accessibilité au Canada. Airbnb a noté que cette étude était financée par le Conseil des métiers de l'hôtellerie et a fortement contesté la méthodologie, la précision et les conclusions des données.
L'enquête de la Conference Board of Canada remet en question les conclusions de l'étude de l'Université McGill. La Conference Board a trouvé des preuves minimales que l'activité Airbnb a un impact direct sur les niveaux de loyer. Leur analyse à travers 330 quartiers dans 19 villes canadiennes de 2016 à 2022 a montré au plus une augmentation négligeable des loyers attribuable à Airbnb. Tout en reconnaissant une corrélation positive entre la concentration d'Airbnb et des loyers plus élevés, l'étude suggère que cela peut être dû à d'autres facteurs, comme la proximité des commodités, plutôt qu'à l'activité Airbnb elle-même. Il a également noté que les efforts réglementaires ont freiné l'activité Airbnb mais n'ont pas efficacement réduit les loyers, bien que certaines pressions sur les loyers aient été observées au Québec.
Les locations de vacances contribuent-elles à l'économie locale ?
Il existe des preuves évidentes de l'impact positif de l'industrie des locations de courte durée sur l'économie locale.
Dans une gamme de destinations et de saisons, les locations de courte durée offrent un lieu de séjour pour les visiteurs canadiens, y compris les résidents voyageant à l'interne ainsi que les visiteurs étrangers. Pour mettre cela en perspective, voici quelques chiffres :
En 2022, les hôtes canadiens sur Airbnb ont accueilli plus de 2,2 millions d'arrivées de visiteurs dans des zones où il n'y a pas d'hôtels, générant plus de 1,5 milliard CAD de revenus pour les hôtes et encore plus d'activité économique grâce aux dépenses des invités. Source : analyse des données Airbnb et OpenStreetMap .
Bien que les dépenses d'hébergement représentent la plus grande part des dépenses touristiques – 39,6 %, les 60,4 % restants sont dépensés dans l'économie locale. Les autres grandes catégories sont la nourriture et les boissons (26,8 %), le transport au sein du Canada (15 %) et le divertissement et les loisirs (9,6 %). Source

Patchwork des règlementations sur les locations de vacances
Différentes municipalités ont différentes règles et ressources pour réglementer les STRs, créant un manque de cohérence et de mise en application à travers le pays. Voici un bref aperçu de la réglementation des locations de vacances au Canada, décomposée par provinces et territoires.
Avertissement : Veuillez noter que ces informations ne constituent pas un avis juridique. Nous vous recommandons de consulter les sources municipales officielles pour obtenir les réglementations les plus récentes et les plus précises.
Ontario : La province cœur du pays
En Ontario, la Loi municipale et la Loi sur la ville de Toronto accordent aux villes une large autorité pour réglementer les locations de courte durée (STRs). Voici un aperçu de la gestion des STRs en Ontario :
Autorité locale
Les villes ont le pouvoir de décider où les STRs sont autorisés, comment ils sont taxés et de quelles licences les hôtes ont besoin. Cette flexibilité permet aux communautés de gérer l'impact du marché florissant des locations de courte durée.
Détails de la réglementation :
Définition : Une unité de location temporaire est une maison louée pour moins de 28 jours consécutifs, à l'exclusion des hôtels et des motels.
Éligibilité à l'enregistrement: Toutes les unités de location temporaire à Toronto doivent s'enregistrer auprès de la ville. Les types de logement éligibles incluent :Chambres dans des maisonsAppartements en sous-solUnités sur des propriétés résidentielles (y compris les suites au sol du lac)
Condominiums et appartements: Vérifiez les règlements de l'association avant de louer des condos ou des unités d'immeubles. Certains bâtiments réglementent ou interdisent les locations de courte durée.
Exigence de résidence principale: La maison de location doit être votre résidence principale, où vous vivez et utilisez l'adresse pour les factures, les taxes et les assurances.
Propriétés non éligibles: Les secondes résidences, les propriétés d'investissement et les zones non résidentielles sont non éligibles pour les STRs.
Taxe municipale d'hébergement (MAT): Les opérateurs doivent collecter et verser une taxe MAT de 6% sur toutes les locations, en déposant des rapports en ligne et des paiements trimestriels.
Règles en constante évolution:
Les spécificités locales varient et évoluent, il est donc essentiel de rechercher comment les réglementations des STRs fonctionnent dans votre ville spécifique.
Vérifiez auprès de votre municipalité les règlements locaux et les exigences de permis avant de louer une propriété à court terme. Restez informé car les réglementations peuvent changer.
Colombie-Britannique : La province pacifique
Pour renforcer les outils des gouvernements locaux en matière d'application des règlements, la Loi introduit plusieurs mesures clés :
Amendes augmentées : Les amendes maximales pour les infractions au règlement de district régional en vertu de la Loi sur les infractions seront augmentées à 50 000 $. Les gouvernements locaux peuvent désormais infliger des amendes pouvant atteindre 3 000 $ par infraction par jour en vertu des Règlements sur les contraventions à la réglementation.
Partage de données : Un système de partage de données sera mis en place, obligeant les plateformes de location de courte durée à fournir des informations sur les annonces à la Province. Ces informations seront partagées avec les gouvernements locaux pour l'application des règlements et avec le ministère des Finances et le gouvernement du Canada pour les audits fiscaux.
Responsabilité des plateformes : Les plateformes de location de courte durée sont tenues de retirer les annonces dépourvues de licences d'affaires locales valides sur demande du gouvernement local. Les annonces sans numéro de registre provincial valide ne seront pas autorisées.
Fin de l'utilisation non conforme légale : Suppression des protections d'utilisation non conforme qui permettaient aux hôtes de location de courte durée de continuer à fonctionner dans des zones spécifiques malgré des règlements locaux mis à jour interdisant leur utilisation dans ces zones.
Registre provincial : Un registre des locations de courte durée sera établi, exigeant que les hôtes et les plateformes s'enregistrent auprès de la Province.
Unité de conformité et d'application : Une unité provinciale de conformité et d'application au sein du ministère du Logement soutiendra l'application de la nouvelle législation.
Exigence de résidence principale : La législation introduit une obligation de résidence principale provinciale, limitant les locations de courte durée à la résidence principale de l'hôte, plus une suite secondaire ou une dépendance sur la propriété. Cette exigence s'applique aux municipalités de plus de 10 000 habitants et aux communautés adjacentes, avec des exemptions si nécessaire. Les municipalités exemptées peuvent « opter pour » cette exigence avant le 31 mars 2024.
À partir du 1er mai 2024, les locations de courte durée en C.-B. seront limitées aux résidences principales et à une suite secondaire ou une dépendance (ADU) dans de nombreuses communautés.
Québec : La Belle Province
Enregistrement et permis
Les Québécois qui louent leurs maisons à court terme (moins de 31 jours) sont tenus d'obtenir un numéro d'enregistrement auprès de la province.
Les propriétaires doivent obtenir un numéro d'établissement du gouvernement du Québec pour louer une résidence principale à court terme. Ce numéro doit être visible dans toute annonce ou communication concernant la location à court terme d'une propriété.
Obligations fiscales
Si vous proposez des hébergements de courte durée au Québec (comme louer votre condo ou chalet pour de courtes périodes en utilisant les réseaux sociaux ou les plateformes d'hébergement numériques), suivez ces étapes pour répondre à vos obligations fiscales :
Étape 1: Enregistrez votre établissement d'hébergement touristique.
Étape 2: Inscrivez-vous à la taxe sur l'hébergement.
Étape 3: Inscrivez-vous à la TPS et TVQ (Taxe sur les produits et services et Taxe de vente du Québec).
Étape 4: Percevez et déclarez la TPS et TVQ pour les hébergements de courte durée.
Étape 5: Déposez votre déclaration de revenus.
Selon le type d'hébergement que vous proposez, il peut y avoir d'autres obligations fiscales. Pour plus d'informations, consultez Autres obligations fiscales liées à l'exploitation d'un établissement d'hébergement touristique.
Considérations supplémentaires :
Alberta : La province de l'énergie
Règlements provinciaux
Taxe touristique de l'Alberta
Certaines personnes ou entités sont exemptées du paiement de la taxe touristique si elles fournissent des preuves valables de leur droit. Les exemptions incluent le gouvernement du Canada, le personnel des forces armées stationné au Canada et les personnes ou groupes autochtones fournissant un hébergement sur une réserve en Alberta.
Situations spécifiques
La taxe touristique ne s'applique pas aux hébergements occupés par la même personne pendant 28 jours ou plus, ainsi qu'aux hébergements dont le prix d'achat est inférieur à 30 $ par jour ou 210 $ par semaine qui ne sont pas listés sur une place de marché en ligne.
Règlements municipaux
Exemple de Calgary
Locations de courte durée dans les sous-sols
Une location de courte durée est définie comme fournissant un hébergement temporaire contre rémunération dans une maison ou une partie d'une maison pendant jusqu'à 30 jours. Notez que les entreprises avec un permis de chambre d'hôte ne sont pas classées comme locations de courte durée.
Système de licences
Calgary dispose d'un système de licences à deux niveaux pour les locations de courte durée :
Niveau 1: Pour les hôtes proposant de 1 à 4 chambres à louer, les frais de licence sont de 100 $ par propriété.
Niveau 2: Les hôtes doivent se conformer aux règlements énoncés dans le Règlement sur les licences d'affaires, y compris :
Maximum d'invités: Un hôte ne peut pas autoriser plus de deux adultes par chambre (mineurs exclus).
Publicité: Les hôtes doivent inclure leur numéro de licence d'affaires dans toute publicité pour leur propriété de location de courte durée.
Contact d'urgence: Les hôtes doivent afficher le nom, le numéro de téléphone et l'adresse e-mail d'une personne de contact d'urgence disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Ville d'Edmonton - Propositions de règlements pour la licence des locations de courte durée.
Terre-Neuve-et-Labrador : Le Grand Pays
À Terre-Neuve-et-Labrador, de nouveaux règlements ont été introduits pour régir les locations de courte durée, y compris les plateformes comme Airbnb. Voici les principaux points :
Exigence d'enregistrement
Tous les hébergements de courte durée, comme les Airbnbs ou autres locations similaires, doivent s'enregistrer auprès du gouvernement provincial.
L'ancienne Loi sur les établissements touristiques a été rebaptisée la Loi sur les hébergements touristiques.
Les hébergements existants agréés par le ministère du Tourisme, de la Culture, des Arts et des Loisirs seront automatiquement enregistrés en vertu des nouveaux règlements.
Les opérateurs non agréés doivent s'enregistrer avant le 31 mars 2024.
Le processus d'enregistrement est gratuit.
Application
Si les hébergements ne sont pas enregistrés à la date limite, la province collaborera avec les plateformes de marketing en ligne pour empêcher la publicité des hébergements non agréés.
Après le 31 mars 2024, les hébergements non enregistrés n'auront plus accès à ces plateformes.
Raisons du changement
La mise à jour vise à moderniser la législation existante (initialement introduite dans les années 1970) pour mieux refléter l'industrie touristique actuelle.
Les hébergements non agréés peuvent entraîner des problèmes de sécurité, et cette démarche vise à garantir un champ de jeu équitable pour tous les opérateurs.
Statistiques
Les données de Destination St. John's indiquent qu'il y a plus de 800 opérateurs non agréés sur la péninsule d'Avalon au nord-est seulement.
Ces opérateurs ont réservé 68 000 nuitées et généré 14 millions de dollars de revenus l'année dernière.
Île-du-Prince-Édouard : Berceau de la Confédération
Sur l'Île-du-Prince-Édouard, tout hébergement temporaire pour invités qui fonctionne pour une période continue de moins d'un mois, qu'il soit commercialisé par le biais d'un site de réservation comme Airbnb ou par tout autre moyen, doit être licencié en tant que propriété touristique. La Tourism Industry Act et les réglementations décrivent les types de propriétés, les normes minimales de sécurité, de services et de commodités et autres exigences pour une licence.
L'amendement sur les locations de courte durée (STR) au Règlement de zonage et de développement est entré en vigueur le 28 mars 2023, ce qui signifie que ceux qui souhaitent louer leur résidence principale, soit par chambre, soit dans son intégralité, doivent maintenant satisfaire aux nouvelles réglementations de zonage ainsi qu'avoir une licence de la Province de l'Île-du-Prince-Édouard. Le Conseil municipal de Charlottetown a voté cet amendement lors des réunions du 15 février et du 28 février 2022, et a approuvé les réglementations avec l'amendement selon lequel elles n'entreraient en vigueur qu'après un an et un mois ; la période de grâce d'un an pour les opérateurs est maintenant terminée.
Bien que le règlement de zonage soit maintenant en vigueur, le système de licence des STRs de la ville sera lancé à la fin de cette saison touristique, le 31 octobre, dans l'attente de l'approbation d'un règlement de licence par le conseil. Le retard dans l'attribution des licences a pour but d'assurer le déploiement efficace du système et ne nuira pas à l'application de l'amendement sur les locations de courte durée au Règlement de zonage et de développement. Les personnes souhaitant louer une chambre ou entière la totalité de leur résidence principale devront obtenir une licence de la Province de l'Île-du-Prince-Édouard et se conformer au Plan officiel de la ville de Charlottetown et aux exigences du Règlement de zonage et de développement.
Pour plus d'informations sur les locations de courte durée, visitez : charlottetown.ca/cms/one.aspx?portalId=10500387&pageId=16539166
Manitoba : La province clé
Au Manitoba, la réglementation des locations de courte durée a récemment changé. Explorons les aspects clés :
Licence et taxe d'hébergement
Exigence de licence: toute personne listant une location de courte durée doit obtenir une licence.
Taxe d'hébergement: Une taxe d'hébergement de cinq pour cent s'applique aux locations de courte durée.
Zones du centre-ville vs. résidentielles
Initialement, les règlements proposés traitaient les locations de courte durée au centre-ville de Winnipeg et les zones commerciales ou multifamiliales de manière plus souple.
Amendement: Grâce aux efforts du conseiller Sherri Rollins, les locations de courte durée au centre-ville de Winnipeg sont désormais traitées de la même manière que celles dans les quartiers résidentiels. Cela garantit la cohérence et répond aux préoccupations soulevées par les résidents concernant le bruit et les perturbations dues aux fêtes.
Sécurité et préoccupations des résidents
Les propriétaires de condos, comme Craig Penner de Glasshouse Skylofts au centre-ville, ont été témoins de bruit excessif et d'activités criminelles dans des locations de courte durée dans leurs immeubles.
Le groupe de travail vise à trouver un équilibre entre la régulation responsable et les avantages des locations de courte durée.
Nouveau-Brunswick : La porte de l'Est
Enregistrement et groupe de travail
La ministre du Logement du Nouveau-Brunswick, Jill Green, s'est engagée à créer un groupe de travail pour la réglementation des locations de courte durée. Ce groupe de travail vise à réunir la province avec les municipalités pour examiner les règlements.
Environ 0,7 % du parc immobilier (soit 3 400 unités) dans la province est utilisé pour des locations de courte durée. Bien que cela puisse sembler peu significatif d'une perspective provinciale, cela a des impacts variés sur des villes comme Saint John, Fredericton, Moncton et Saint Andrews.
Réglementation existante à Fredericton
Fredericton est actuellement la seule juridiction au Nouveau-Brunswick avec toute forme de réglementation relative aux locations de courte durée.
Approche différente par rapport à l'année dernière
Le travail du groupe de travail devrait différer d'une révision menée l'année dernière par le ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture.
Sécurité et inspections
Le Conseil municipal de Moncton préconise des règles qui privilégient la sécurité et les inspections pour les locations de courte durée, surtout après un incendie mortel dans un Airbnb à Montréal.
Nouvelle-Écosse : La province des Bluenose
Exigence d'enregistrement
Depuis le 1er avril 2023, toutes les locations de courte durée dans la province, y compris celles situées dans les maisons des gens, doivent s'enregistrer annuellement auprès du Registre des hébergements touristiques.
Le numéro d'enregistrement obtenu doit être inclus dans leurs annonces sur les plateformes de réservation en ligne.
Ces changements visent à fournir une compréhension claire des locations de courte durée en Nouvelle-Écosse et à donner aux municipalités l'accès à des informations pour l'application des règlements d'utilisation des terres.
Définition des locations de courte durée :
Les locations de courte durée sont définies comme des hébergements touristiques couverts fournis pour 28 jours ou moins. Cela inclut à la fois les hébergements traditionnels (tels que les hôtels, motels, auberges et B&B) et les logements (tels que les maisons résidentielles, les condos et les appartements).
Responsabilités des plateformes de marketing
Les plateformes de marketing comme Airbnb et Vrbo doivent s'assurer que seuls les opérateurs disposant d'un numéro d'enregistrement valide vendent des locations de courte durée par le biais de leurs plateformes.
Saskatchewan : Le grenier du Canada
Bien qu'il n'existe pas de règlements spécifiques régissant les locations de courte durée à l'échelle provinciale en Saskatchewan, diverses municipalités ont établi leurs propres règles pour garantir des opérations responsables et durables. Explorons les directives pour les locations de courte durée dans deux centres urbains clés : Regina et Saskatoon.
Regina
La ville de Regina n'a pas de règlements provinciaux spécifiques pour les locations de courte durée. Cependant, il est essentiel de se conformer aux directives locales.
Si vous envisagez d'exploiter une entreprise de location de courte durée à Regina, assurez-vous d'opérations responsables et respectez les normes de sécurité.
Restez à l'affût de toute réglementation future pouvant être introduite au niveau municipal.
Saskatoon
Saskatoon, comme de nombreuses autres villes, réglemente les hébergements de courte durée (moins de 30 jours) pour garantir la sécurité et la compatibilité avec le voisinage.
Il existe deux catégories pertinentes pour les hôtes de locations de courte durée :
Accueils chez l'habitant Sont des hébergements de courte durée dans la résidence principale de l'hôte (y compris les suites secondaires où l'hôte réside dans la maison principale sur la propriété).
Limites d'invités :
uniquement
mité DakotaEspegautsvenytagyn
Suite secondaire: Jusqu'à 3 invités
Duplex, maison de ville, appartement ou condominium: Jusqu'à 2 invités
Stationnement sur place: 2 places sur surface dure (sauf pour certains districts de zonage)
Les hôtes doivent obtenir une licence d'exploitation commerciale pour accueillir des invités dans des suites secondaires ou accueillir plus de deux invités dans leur maison.
Une déclaration d'hôte est requise dans le cadre de la demande de licence d'exploitation commerciale, confirmant le respect des exigences de sécurité.
Propriétés de location de courte durée: Ce sont des hébergements loués dans des maisons qui ne sont pas la résidence principale de l'hôte.
Approbation d'utilisation discrétionnaire:
Nécessaire pour les propriétés de location de courte durée dans certains districts de zonage résidentiels (R1, R1A, R1B, R2, R2A, RMHL, RMTN, RMTN1, RM1, RM2, RM3, et RM4).
Appliquer via le formulaire de demande d'utilisation discrétionnaire.
Limites d'invités: Jusqu'à 6 invités
Stationnement sur place: 1 place sur surface dure (sauf pour certains districts de zonage)
Déclaration de l'hôte: Requise (même document que décrit pour les accueils chez l'habitant)
Territoires du Nord-Ouest : Terre de l'Ours Polaire
Dans les Territoires du Nord-Ouest, les règlements régissant les locations de courte durée sont essentiels pour garantir des opérations responsables et durables. Explorons les aspects pertinents :
Exigence d'enregistrement
Tous les hébergements de courte durée, y compris les plateformes comme Airbnb, doivent s'enregistrer auprès du gouvernement provincial.
L'ancienne Loi sur les établissements touristiques a été rebaptisée la Loi sur les hébergements touristiques.
Les hébergements existants agréés par le ministère du Tourisme, de la Culture, des Arts et des Loisirs seront automatiquement enregistrés en vertu des nouveaux règlements.
Les opérateurs non agréés doivent s'enregistrer avant le 31 mars 2024.
Le processus d'enregistrement est gratuit.
Application
Après la date limite (31 mars 2024), les hébergements non enregistrés n'auront plus accès aux plateformes de marketing en ligne.
Les efforts de collaboration avec ces plateformes empêcheront la publicité des hébergements non agréés.
Raisons du changement
La mise à jour vise à moderniser la législation existante (initialement introduite dans les années 1970) pour mieux refléter l'industrie touristique actuelle.
Les hébergements non agréés peuvent entraîner des problèmes de sécurité, et cette démarche vise à garantir un champ de jeu équitable pour tous les opérateurs.
Yukon : Le Klondike
Après deux ans d'étude et de discussion, le conseil municipal de Yukon a voté à l'unanimité le 1er août pour approuver l'adoption du Code de développement unifié de Yukon et de la carte de zonage.
Le document réglemente le développement à l'intérieur des limites municipales de Yukon « avec l'intention spécifique d'établir des règlements d'utilisation des terres pour la ville de Yukon ».
Le code de développement de 147 pages de la ville comprend une section qui réglemente spécifiquement les locations de courte durée - communément appelées locations de vacances en ligne « Airbnb » ou « Vrbo ».
Les opérateurs de locations de courte durée qui enfreignent le nouveau code sont passibles de lourdes amendes et risquent la révocation des permis et licences requis.
Le Code de développement unifié nouvellement adopté exige que les opérateurs de locations de courte durée « obtiennent et maintiennent une licence de location de courte durée délivrée par la ville ».
Tous les propriétaires à moins de 600 pieds seront informés de toute demande de permis d'utilisation spéciale pour une location de courte durée dans leur quartier.
Le code stipule :
L'utilisation de la location de courte durée pour tout événement commercial ou social est interdite.
Un titulaire de licence ou un invité d'une location de courte durée ne doit pas utiliser ou permettre l'utilisation d'équipements sonores, de musique amplifiée et/ou d'instruments de musique.
Un titulaire de licence ou invité d'une location de courte durée ne doit pas enfreindre aucune ordonnance de stationnement, ni de bruit ni toute autre ordonnance du Code municipal de la ville de Yukon.
Parmi les informations que les opérateurs de locations de courte durée doivent afficher sur la propriété et fournir aux locataires/invités figurent :
Le numéro de licence et la date d'expiration, les noms et numéros de téléphone de l'opérateur et du gestionnaire de la propriété, l'emplacement des places de stationnement hors rue disponibles pour les invités, les limites d'occupation et le plan d'étage avec les issues de secours et les routes d'évacuation.
La section 904 du Code de développement unifié précise les amendes pour violation des termes de la licence de location de courte durée : 250 $ par jour pour la première violation, 500 $ par jour pour la deuxième violation et 750 $ par jour pour la troisième violation.
Toute personne annonçant une propriété pour location de courte durée sans avoir d'abord obtenu un permis spécial et une licence de location de courte durée est également passible d'amendes : 200 $ par jour pour la première violation, 400 $ par jour pour la deuxième violation et 650 $ par jour pour la troisième violation.
Nunavut : Notre terre
À Iqaluit, au Nunavut, il est devenu obligatoire pour toute personne louant sa maison via des plateformes comme Airbnb d'obtenir une licence commerciale. Ce règlement a été introduit alors que la ville avait constaté une tendance croissante des propriétaires offrant des locations de courte durée sans reconnaissance officielle, ce qui a conduit à plus de 25 personnes annonçant leurs logements sur Airbnb. L'exigence vise à formaliser ces opérations, garantissant que tous les hôtes de locations de courte durée respectent les réglementations commerciales locales. Le processus pour obtenir une licence a été décrit comme long et coûteux, avec seulement deux résidents l'ayant complété jusqu'à présent. Le non-respect pourrait entraîner une amende de 200 $. La ville reconnaît cette tendance comme une forme d'entrepreneuriat et s'efforce de simplifier et de réduire les coûts du processus de licence, le rendant plus accessible aux hôtes. Cet effort fait partie d'une initiative plus large pour soutenir les entrepreneurs locaux et refléter avec précision l'économie dynamique d'Iqaluit.
Conclusion
Alors que les opérateurs de locations de courte durée au Canada naviguent dans des temps difficiles, soulignés par des réglementations rigoureuses qui ne reconnaissent pas les contributions économiques et sociales substantielles de l'industrie, notamment avec la législation récente en Colombie-Britannique, il devient de plus en plus crucial de défendre l'industrie canadienne des locations de courte durée. Ce blog a souligné l'importance de soutenir ce secteur plus que jamais, en exposant des stratégies telles que la mobilisation pour les droits des propriétaires et des opérateurs à travers des événements et des pétitions. La conférence CanStays émerge comme une plateforme incontournable pour le réseautage et la discussion de solutions viables et des défis auxquels l'industrie est confrontée, en soulignant la nécessité d'une voix législative unifiée. Cet effort collectif vise non seulement à protéger l'industrie, mais aussi à en exploiter tout le potentiel pour améliorer le paysage de l'hébergement au Canada, assurant ainsi sa croissance, sa durabilité et son impact positif sur les communautés à travers le pays.